Guillaume Roche
C’est l'ancien directeur artistique de la Vallée des Peaux rouges, Alain Pécker, et le régleur de cascades de Ben-Hur, François Nadal, qui lui ont mis le pied à l’étrier. Cet ancien maréchal-ferrant est devenu l’un des plus grands cascadeurs français. Ce passionné qui murmure comme personne à l’oreille des chevaux a développé un concept original et inédit, celui d’allier chevaux et rapaces en action dans ses spectacles.
En plus de son talent de cascadeur équestre, c'est un Maître Fauconnier remarquable qui a su nouer une relation fusionnelle avec ses rapaces.
Spécialiste de la cascade équestre et humaine, et du dressage animalier pour le cinéma, la télévision et la publicité, Guillaume Roche vous invite à découvrir son métier, sa passion, son univers.
Et l'on peut affirmer sans hésitation que les gens passionnés sont passionnants !
Ses compagnons
De ses origines amérindienne, Guillaume Roche a toujours eu cette culture de la nature, des chevaux, des oiseaux. Depuis tout gamin, il est entouré d’animaux.
Ses oiseaux et ses chevaux sont le prolongement de ce qu'il est, de la grande passion qui l'anime chaque jour et qui fait qu'il a l'immense chance d'exercer un métier qui le rend heureux. Sa relation est unique avec chacun d'eux et ils lui apportent autant qu'il peut leur apporter.
Les journées se suivent et ne se ressemblent jamais avec ses compagnons, mais le plaisir, le bonheur et l'épanouissement procurés après plus de 30 ans passés en leur compagnie restent intacts.
Certains ont rejoint les étoiles, quelques-uns sont aujourd'hui à la retraite, d'autres prennent le relais, et il découvre et apprend encore chaque jour auprès d'eux.
" Merci mes amis(es) ! "
Fauconnerie
Tout a commencé avec une buse blessée qu'il a trouvée et qu'il a soignée. Une complicité s’est alors développée avec cet oiseau et il a éprouvé de plus en plus d’intérêt pour les rapaces.
Il a ensuite eu envie de mélanger la fauconnerie et les chevaux, que ce soit pour son plaisir mais aussi pour ses spectacles. Tous ses oiseaux sont nés en captivité, aucun n’a été pris dans la nature. Guillaume Roche possède tous les certificats qui lui permettent d’exercer et de posséder ces oiseaux de proie.
Ce sont des prédateurs qui ne sont pas dociles et restent malgré tout sauvages. Tout se gère en fonction du caractère de chacun. Certains sont plus agressifs, d’autres plus tranquilles. Tout passe par la douceur, la patience et une vraie complicité. Pour un jeune non agressif, il faut environ un à deux mois. Un plus agressif demande jusqu’à un an pour être "formé". Concernant les rapaces nocturnes, ils sont élevés à la main et de ce fait ils le considèrent comme un parent. Par contre, on ne peut pas avoir cette relation avec un oiseau comme un aigle car il faut qu’il conserve une certaine crainte de l’homme.
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